L’économie du con

Un con peut-il creuser les déficits ?

D’après notre économiste en chef, il est fort possible que le con contribue activement au creusement du déficit public.

La production de la connerie se monnaye en effet à fonds perdus, de sorte que la plus-value mentale générée par le con est inversement proportionnelle à son degré de connerie.

Plus il est con, plus ce qu’il produit est entaché par ses fariboles.

Pour autant, il n’est pas dit que le con ne parvienne pas à imposer massivement sa production, à tous ceux qui pourraient céder devant son ineptie congénitale.

Bien au contraire.

Quoique fondamentalement con, le con a de la ressource auprès des siens, qui sont nombreux, notamment dans l’industrie financière ou médiatique.

Il s’agit donc d’évoquer un acharnement des cons, au sein même des classes sociales, dont le déficit public agit comme un révélateur.

En effet, le déficit travaille la connerie du con tant et si bien, qu’un jour, il pourrait ne plus exister assez de creux pour loger toute sa connerie.

A quoi en serons-nous réduits, alors ?

1 Commentaire

  1. vivazapata

    Cela revient à dire que le marché de la connerie – en parallèle du capitalisme, tout comme ce dernier d'ailleurs, rebondit à chacune de ses "crises". Hé oui, la connerie a ses crises aussi, mais pour mieux en parler il convient auparavant de s'instruire auprès d'un anthroposocioloconnologue. Désolé pour cette appellation pour le moins un tantinet barbare ; mais oui, il s'agit bien d'un nouveau métier. Alors que de nobles et vieilles professions disparaissent, de nouvelles vocations sont à découvrir. On arrête pas le progrès, les imbéciles eux mêmes en conviennent (…)
    Pour les émules de la science de la connerie (et de l'idiotie ou encore du crétinisme) à travers les âges et les civilisations une nouvelle école vient d'être inaugurée à Bourg La Reine (en RP).
    Avis au candidats/tes ; écrire à "pluconketoaonmeur@con-mail.net

    Pour conclure, le marché de la connerie florissant est intrinsèque de la crise du capitalisme : plus celui-ci se prolonge et s'amplifie, plus la connerie rapporte… Ce paradoxe est le levier par excellence qui prédéfini les rapports de classes ; nombre d'esclaves rejetaient leur liberté offerte par de richissimes maîtres philanthropes, craignant de fait la responsabilité d'un destin qu'ils n'ont pas demandé. Mais ai-je demandé à naître ! Staline et Mao (notamment) l'avait bien compris, ce qui explique qu'une classe de prolos libérés fera tout pour enfin être à nouveau sous le joug du maître et qu'il soit rouge ne change rien à l'affaire. En fait les cons, au fond ils gardent leur dignité ; le pathétique est le miroir de l'humanité.

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