La mairesse de Mulhouse envisage de reconstruire les fortifications de la ville !

C’est avec une stupeur certaine que les adjoints de la mairesse de Mulhouse, convoqués en réunion expresse autour de la première magistrate, le lundi soir 05 novembre 2018 à 23h30, ont entendu Mme Lutz faire état de son désir de rétablir des fortifications, le mur d’enceinte et les 3 fossés historiques de la ville !


En effet, l’état de colère et de haine à l’égard du président de l’agglomération, Fabian Jordan, « simple maire de Berrwiller », a atteint son point de non-retour, lors de l’assemblée communautaire du 05 novembre, au cours de laquelle Mme Lutz s’est ostensiblement relevée de son siège et a quitté précipitamment la salle, suivie par quelques uns de ses adjoints, afin de protester contre les penchants seigneuriaux du Sieur Jordan. 
 
Ceux des siens qui sont restés sur place sont déjà promis aux pires tourments.  
 
Un adjoint mulhousien, encore incrédule, nous a raconté la scène, sous couvert d’anonymat: 
 
« Elle semblait prise d’une rage inexpugnable. Elle nous a dit que désormais elle la jouerait embaumeuse médiévale avec Jordan. D’où les créneaux et les gardes qu’elle veut absolument rétablir le long des fortifications, et notamment depuis la tour du Bollwerk, afin de repousser l’ennemi sournois. Il est question de laisser les arbalétriers se charger d’occire ou scalper les imposteurs communautaires, ennemis irréductibles du ban mulhousien,et de son rayonnement, qui tenteraient de squattériser nos piscines, voire de les anéantir, à la façon de Rome contre Carthage ! ».
Delenda M2A ?

Il se murmure, par ailleurs, que Mme Lutz souhaite en revenir à la topographie urbaine du plan de Berne, daté du XVI ème siècle, sur lequel se dessine une Mulhouse ceinturée de fossés remplis d’eau, et dont le bonheur insolent se trouvait alors délesté du village de Dornach, véritable colline coupe-gorge pour bobos depuis ses origines, et du lieu-dit de Bourtzwiller, marécage indolent, où prospère impunément la mafia des friteries-kebab.  

Les portes de la cité devraient également redevenir fonctionnelles. Un pont-levis disposé sur la rivière asséchée, La Sinne, serait secrètement à l’étude, et permettrait de repousser les hordes belliqueuses déjà installées à Brunstatt et Zilisheim. Le nord de la ville sera pourvu d’un téléphérique permettant de relier les fiers citoyens à leurs cousins colmariens et strasbourgeois, en surmontant les obstacles constitués par les municipalités félonnes situées tout alentour, dont notamment la cité de Berrwiller, de sinistre mémoire. Ce téléphérique rejoindra d’ailleurs le projet de téléphérique sur le Rhin, proposé par un industriel allemand du divertissement forain. Ce qui prouve qu’à Mulhouse, comme ailleurs, on peut s’envoyer en l’air, tout en restant au ras des pâquerettes au niveau de l’entendement politique.  

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